Le règne animal

Les vertébrés

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Comprenant les agnathes, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères – et donc l’homme –, les vertébrés apparaissent comme le groupe « supérieur » du règne animal. Ils constituent un embranchement qui prend place dans le superembranchement des cordés. La caractéristique principale des vertébrés est de posséder un squelette interne, qui comporte une colonne vertébrale composée de vertèbres, à laquelle ils doivent leur nom. Le nombre de ces vertèbres est variable, de 12 chez certains Amphibiens à plus de 400 chez les grandes espèces de serpents.

Les vertébrés sont des métazoaires triploblastiques (c’est-à-dire à trois feuillets embryonnaires), cœlomates (ils possèdent un cœlome), deutérostomiens (leur anus est formé à partir du blastopore) et épineuriens (leur système nerveux est dorsal).

Le sous-embranchement des Vertébrés se définit par une série de caractères :

Corps fondamentalement divisé en trois parties : tête, tronc et queue. Le corps est soutenu par un squelette interne, cartilagineux et/ou osseux. Le cœlome (cavité générale) est développé dans le tronc ; la tête renferme l’encéphale et les organes sensoriels pairs (auditifs, visuels, olfactif) tandis que les appareils digestifs, circulatoire, uro-génitaux se situent dans le tronc. La queue comporte aucun élément fonctionnel interne.

Système nerveux « central » constitué d’un axe, le névraxe (divisé en encéphale dans la tête, moelle épinière dans le reste du corps), et de nerfs crâniens et spinaux ; les vertébrés possèdent des organes sensoriels bien développés et très diversifiés

Crêtes neurales se détachant de la plaque médullaire au cours du développement et entrant, par de nombreux dérivés, dans la construction du corps ;

Appareil circulatoire clos avec capillaires ; un cœur contractile musculeux envoie, par des artères, le sang vers les organes d’où il revient par les veines ; cœur embryonnaire à quatre cavités simples ; sinus, atrium, ventricule, bulbe, système lymphatique communiquant avec le système sanguin ;

Peau constituée d’un épiderme (d’origine ectodermique) pluristratifié (unistratifié chez les Invertébrés) associé à un derme (mésodermique). La peau élabore des protéines particulières, les kératines, constitutives des poils, des écailles, des plumes et de la corne (griffes, ongles sabots, cornes, becs). Chez les Amphibiens et de nombreux Poissons, elle intervient également dans une certaine mesure, dans la respiration de l’animal.

Tube digestif toujours pourvu d’une bouche et d’un anus, et divisé, au moins, en intestin céphalique (pharynx) et intestin troncal ; glandes digestives nombreuses, logées dans la paroi, ou externes (foie, pancréas) ; digestion extracellulaire ;

Système respiratoire se présentant sous deux formes particulières : les branchies et les poumons. Les premières sont adaptées à la respiration de l’oxygène dissous dans l’eau et ne se rencontrent que chez les Vertébrés aquatiques les moins évolués (Cyclostomes, Poissons, têtards d’Amphibiens). Les seconds existent principalement chez les espèces terrestres (adultes d’Amphibiens, Reptiles, Oiseaux, Mammifères) et dans les groupes qui se sont ultérieurement réadaptés au milieu aquatique (tortues marines, phoques, dauphins, baleines).

Appendices pairs et impairs (les Vertébrés sont toujours des animaux mobiles, jamais fixés). La locomotion est assurée par des membres pairs (nageoires pectorales et pelviennes, pattes, ailes) reliés au corps par les ceintures, pectorale pour les membres antérieurs et pelvienne pour les postérieurs, mais aussi chez beaucoup de Poissons par des membres impairs (nageoires dorsales, anales et caudale) en relation directe avec la colonne vertébrale. Les membres pairs, autres que les nageoires des poissons, sont articulés et composés de 3 parties : la plus proche du corps est formée d’un seul os et constitue le bras ou la cuisse, la partie moyenne en comporte 2 et forme l’avant-bras ou la jambe, la partie terminale, elle-même divisée en carpe ou tarse, métacarpe ou métatarse et phalanges, correspond à la main ou au pied. Tout en conservant cette structure de base, les membres se sont adaptés à divers types de locomotion : la course (allongement des membres et en particulier de la main et du pied, réduction du nombre de doigts), le saut (les 3 parties du membre postérieur sont de longueur équivalente), le vol (allongement des doigts qui supportent alors une membrane de peau chez les chauves-souris, ou de la main et du bras où s’implantent les plumes des Oiseaux) ou la nage (membres aplatis en palettes natatoires). Chez certains animaux aquatiques (lamproies, anguilles, murènes, baleines, dauphins) et surtout chez les espèces terrestres rampantes (serpents, certains lézards), les membres pairs régressent au point de disparaître totalement.

Musculature squelettique, du type strié, très développée (les mouvements, quels qu’ils soient - locomotion, respiration, circulation, digestion -, relèvent d’une activité musculaire).

Musculature lisse ;

Appareil excréteur ou rein, pair, pourvu de conduits évacuateurs, les uretères.

Glandes endocrines très développées.

Reproduction : La reproduction est uniquement sexuée et de type ovipare (ponte et incubation d’œufs) ou vivipare (développement complet des œufs et des jeunes dans le corps de la mère) selon le degré d’évolution des espèces. La viviparité est générale chez les Mammifères européens et concerne également quelques Reptiles, Amphibiens et Poissons. La plupart des représentants de ces 3 dernières classes sont toutefois ovipares, de même que la totalité des Oiseaux. La fécondation est externe chez les animaux inférieurs (la plupart des Poissons, Amphibiens), mais interne chez les espèces plus évoluées dont les œufs sont protégés par une coquille ou une membrane, ou qui se reproduisent par viviparité (Reptiles, Oiseaux, Mammifères). Elle fait alors appel à un organe copulateur du mâle qui dépose le sperme directement dans les voies génitales de la femelle. La seule exception provient des Amphibiens Urodèles (salamandres, tritons) chez lesquels les spermatozoïdes sont contenus dans de petits sacs de mucus appelés « spermatophores » que la femelle saisit entre les lèvres de son cloaque. La fécondation est alors interne, mais ne fait pas intervenir d’organe copulateur.

Ces caractères présentent, çà et là, des exceptions : les appendices manquent aux Serpents ; des Poissons sont normalement hermaphrodites, la parthénogenèse existe chez quelques lézards.

Les Vertébrés, vivants et fossiles, sont répartis entre sept classes : Agnathes (50 espèces), Chondrichthyens (2 000), Ostéichthyens (20 000), Amphibiens (2 500), Reptiles (7 500), Oiseaux (8 500), Mammifères (3 200). L’embranchement des Vertébrés comprend donc plus de 40 000 espèces dans le monde. Les Vertébrés ne sont pourtant qu’un groupe assez modeste, comparé à celui des Arthropodes (plus d’un million d’espèces).


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