Voyage à Madagascar

Palais d'été d'Ambohimanga


Photographie Jacques Nicolin




Tout comme Tananarive, Ambohimanga, la cité sacrée, était clôturée par sept portes. On y accède par une ancienne porte qui était fermée, à l'origine, par un disque de pierre de 4,5 m de diamètre, si lourd qu'il fallait douze hommes pour le faire rouler. Le nom de cette porte, Ambavahaditsihombiomby, signifie «là où le zébu ne peut pénétrer». Quelques marches conduisent à la place des kabary, «fidasiana» plantée de figuiers. A l'intérieur de l'enceinte royale constituée de plusieurs pavillons, d'une fosse à bœufs (les zébus à tête blanche étaient considérés comme des animaux sacrés), la case royale d'Andrianampoinimerina s'offre dans toute sa sobriété. Un madrier haut de dix mètres sépare l'unique pièce en quatre. Le lit du roi, très haut perché pour prouver sa supériorité et être plus proche des ancêtres, est situé au nord (direction noble). En bas, à l'opposé, le lit pour une de ses douze femmes - il plaça une épouse à la tête de chacune des douze collines pour réunifier l'Imerina. Au centre se trouve le foyer. De vieux ustensiles de cuisine sont rangés au sud, le côté des femmes évidemment...; à l'ouest, direction de la mort, boucliers et sagaies sont accrochés au mur.

Cité sacrée, Ambohimanga était aussi résidence de repos et de villégiature des rois et reines qui succédèrent au grand roi. De la véranda de l'un des pavillons en bois se dégage une vue splendide. Tout respire la quiétude.


Extrait de "Découverte Madagascar - Guide Olizane"


Album de l'oiseau libre

Accueil






L'oiseau libre | Annuaire | Album | Oiseaux d'Europe | Refuges pour oiseaux | Condition animale | Partenaires | Crédits photographiques | Infos site