Hirondelle de rochers


Nom scientifique : Ptyonoprogne rupestris
Famille : hirundinidés
Taille : 15-17 cm
Envergure : 32 cm
Poids : 20-25 grammes
Âge maximum : jusqu’à 5 ans
Taux de survie : %


Aspect

L’Hirondelle des rochers est la plus grande des hirondelles européennes. Elle a un corps trapu, un large cou, de larges ailes pointues et une queue courte presque carrée. Tout comme l’Hirondelle de rivage, elle est uniformément brune, avec le dessus marron-gris avec rémiges un peu plus foncées. Sa gorge est vaguement striée ou tachetée. Le dessous est blanchâtre (sans bande pectorale) brunissant au ventre et aux sous-caudales. Elle est blanc-gris brunâtre à la poitrine et a des sous-caudales plus foncées ainsi que des sous-alaires presque noires. En vol, lorsqu’elle est déployée, sa queue peu échancrée montre une série de taches blanches sur la plupart des rectrices. Mais il n’est pas toujours aisé de voir les taches blanches typiques qui ornent la queue de cette hirondelle. Les juvéniles sont proches des adultes.

Photographie Guy Bourderionnet - album.oiseau-libre.net

Comportement

L’Hirondelle de rochers est l’hirondelle dont le vol est le plus maîtrisé. D’un vol coulé, et élégant, elle fait des allers et retours près des pentes abruptes en montagne en rasant les rochers ou au-dessus de l’eau. Sans relâche, elle va et vient, exécutant un adroit virage à la fin de chaque trajet. Elle plane beaucoup, ailes étendues, capable de profiter au mieux des courants ascendants. Son vol est parfois entrecoupé de plongeons incroyablement rapides. Cette acrobate est parfois accompagnée par l’Hirondelle de fenêtre, virtuose moins accomplie.

Peu farouche, l’Hirondelle de rochers se laisse observer dans de bonnes conditions lorsqu’elle récolte de la boue pour édifier son nid.

Habitat

Espèce commune, mais locale le long des côtes rocheuses et dans les falaises des régions montagneuses. Se rencontre aussi dans les régions plus basses mais avec des gorges. Présente également dans les vieilles villes et villages autour de la Méditerranée, les bâtiments remplaçant les falaises. Niche du niveau de la mer jusqu’à 2 500 mètres dans les Alpes, mais se nourrit aussi à plus haute altitude. En hiver, elle se rencontre plus bas, faisant des allées et venues incessantes à flanc de montagne, souvent près de rivières et de grands lacs.

Aire de répartition

Niche en Méditerranée, en Turquie et au Moyen-Orient, jusqu’au sud de l’Asie centrale. En Europe, niche en Espagne, en France en montagne et dans le sud, en Italie et dans les Balkans.


Légende de la carte

Reproduction

Période de nidification : avril-juin.
Nombre de couvaisons : 1-2 pontes.
Nombre d'œufs : 4-5 œufs.
Incubation : 14 jours, femelle.

Nid : niche isolément ou en petites colonies sur les parois rocheuses ou des falaises côtières, dans des grottes et des anfractuosités, rarement dans des trous de bâtiments, à l’occasion avec l’Hirondelle de fenêtre. Son nid ressemble à celui de l’Hirondelle de cheminée en plus profond. Le nid est une demi-coupe faite de boue séchée garnie de racines, de mousse, de plumes. Il est construit par le mâle et la femelle.

Jeunes : nidicoles.
Envol : 25-26 jours.
Emancipation : après 24-27 jours.
Plumage juvénile : 3 mois.
Première nidification : un an.

Migration

Migratrice au nord, migratrice partielle ou sédentaire au sud. Les populations les plus septentrionales migrent dans la région méditerranéenne ou le nord de l’Afrique.

Voix

Assez silencieuse, en particulier en dehors de la période de reproduction. Son répertoire est limité. Cris peu fréquents, brefs et roulés : « tchrirr » ou « tchrri » Le chant est un gazouillis rapide.

Nourriture naturelle

Insectes.

Etat des populations

Statut : Espèce menacée

 
Album de l'oiseau libre
 
Album du paléarctique
Ultérieurement
 

Dernière mise à jour : 24/04/07